Se reconstruire après avoir été abusé sexuellement
Thérapie pour les victimes d'abus sexuels et d'inceste dans leur enfance
Pour toutes les personnes qui ont été victimes d'abus sexuels, le traumatisme se situe à tous les plans : physique et psychique, douleur morale, sentiment de honte, souillure, culpabilité, doutes, mésestime de soi et une forte angoisse rendant les révélations difficiles.
Les abus sexuels peuvent être des caresses, attouchements, pénétration génitale, fellation ou sodomie, agressions sexuelles anciennes non révélées.
Le fait d'avoir subi des agressions sexuelles a de multiples conséquences sur les victimes, le comportement et la santé, en réponse à l'absence d'aide face à ce drame non dévoilé ou non crû, il peut y avoir de la colère, de la révolte, un enferment psychologique, des troubles compulsifs alimentaires, les victimes ayant parfois refoulé leurs souvenirs ou contraintes au silence, le secret est tellement lourd à porter. « Parler c'est accuser » silence et secret protègent l'agresseur.
Souvent la victime n'ose pas révéler ce qu'elle a subie pressentant la catastrophe familiale que ses confidences vont entraîner, mais il n'y a pas de guérison possible sans que la vérité soit dite, les victimes ne font pas toujours le lien entre le traumatisme subit et les conséquences à long terme qu'elles subissent.
Le premier pas pour se reconstruire est de parler de l'abus subit, une fois la parole libérée la victime peut enfin aborder le traumatisme avec d'autres personnes et la révélation peut se faire ensuite en intra-familial.
Souvent, l'abus sexuel se perpètre dans un climat d'abus de confiance et de pouvoir, l'enfant se tait, son agresseur lui a fait croire qu'il l'aimait, que c'est lui l'enfant qui était demandeur, en déplaçant sur lui le poids de la culpabilité et de la honte.